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Y’a d’la joie !

bouddha smileVoici quelques semaines que je n’ai pas pris le temps de vous partager quelques textes. La lecture récente d’un article paru dans la revue Néosanté (n°63) m’a naturellement poussé à reprendre de bonnes habitudes. Il y était question de joie et de dix bonnes attitudes pour l’inviter dans nos vies. Bonne lecture !

« Plus profonde que le plaisir, plus concrète que le bonheur, la joie porte en elle une puissance qui nous bouscule, nous envahit, nous fait goûter à la plénitude. La joie est une affirmation de la vie », partage le philosophe Frédéric Lenoir, dans La puissance de la joie, un livre… jubilatoire. A travers les graines de réflexion et pistes d’action qu’il sème, Frédéric Lenoir rejoint Martin Seligman, le père de la psychologie positive, pour qui cultiver la joie et croire en sa puissance est un excellent moyen d’augmenter notre niveau de bonheur… et celui des autres.

Selon Frédéric Lenoir, « la joie ne se commande pas, elle s’invite ». Une joie active et permanente à laquelle il serait possible d’accéder à travers un processus de libération intérieure et de communion avec le monde. Lors d’une récente conférence, à laquelle j’ai eu… la joie d’assister, il a pointé la parenté de sa pensée avec Spinoza, le « philosophe de la joie (et plus largement des émotions) » pour qui passer de la joie passive (« liée à l’idée d’une cause extérieure ») à la joie active nécessite de « s’affranchir de la servitude des passions ». « Vivre est un art, il est donc nécessaire d’apprendre à l’exercer » a-t-il partagé.

  • L’attention
    La joie est souvent déclenchée par une expérience sensorielle. Accueillir la joie implique de porter attention à nos sens, dans l’ici et maintenant, en conscience des émotions qui se présentent.
  • La présenceJOIE IMG
    Soyons complètement dans ce que nous faisons, comme s’il s’agissait de la chose la plus importante au monde ! Ce qui fait la valeur d’une vie n’est pas la quantité de choses que nous y avons accomplies, mais la qualité de présence qu’on aura placée dans chacune de nos actions.
  • La méditation
    Elle est l’une des expériences qui peuvent nous aider à développer notre pleine attention et notre qualité de présence. En méditant, des émotions se libèrent et des joies profondes peuvent advenir. Souvent des joies sans cause, qui ne sont reliées à aucune pensée, à aucun objet, mais simplement au fait d’être là, d’exister. D’être présent de manière bienveillante et attentive à soi-même et au monde, dans une totale disponibilité.
  • La confiance et l’ouverture du cœur
    Ouvrir son cœur, c’est accepter de vivre dans une certaine vulnérabilité, accepter la possibilité de tout accueillir, y compris celle d’être blessé. C’est prendre le risque de vivre pleinement. Avoir confiance en la vie. Un cœur fermé restera hermétique à tout, y compris à la joie.
  • La bienveillance
    La joie est le fruit d’un amour altruiste qui consiste à se réjouir du bonheur de l’autre. Cet amour et la joie qui l’accompagne prennent racine dans la bienveillance. Cette joie bienveillante constitue le meilleur remède contre le sentiment d’envie et de jalousie.
  • La gratuité
    « A quoi ça sert ? », se demande-t-on systématiquement avant d’entreprendre quelque chose… Pour que la joie puisse fleurir, ne restons pas dans cette dimension utilitaire qui nous interdit l’ouverture et la disponibilité. La joie survient souvent quand on n’attend rien, quand on a rien à gagner.
  • La gratitude
    C’est d’abord remercier la vie, ne pas se montrer ingrat envers elle, mais c’est aussi savoir lui rendre ce qu’elle nous a donné. La vie « en joie » est un échange permanent.
  • La persévérance dans l’effort
    Bergson fait remarquer que les grandes joies créatives, les seules qu’il considère vraiment, sont toujours le fruit d’un effort. La persévérance dans l’effort jusqu’à la réalisation de notre projet est presque toujours source de joie.
  • Le lâcher prise et le consentement
    sourire-d-enfantLorsque nous sommes confrontés à une difficulté que nous ne pouvons résoudre et que nous acceptons les choses comme elles sont, nous sommes en mesure de nous laisser gagner par la joie. Celle-ci est liée au progrès de la conscience, à l’effort qu’elle a fait pour surmonter une colère, une angoisse, une crispation, et à la victoire qu’elle a obtenue. C’est un accompagnement joyeux – le cœur ouvert – du flux naturel de la vie.
  • La jouissance du corps
    Ce dernier nous procure une joie par l’harmonie, l’équilibre, la puissance, la souplesse, la dextérité qui émanent de lui et lorsqu’il est en symbiose avec notre cœur et notre esprit. Il est capital de prendre soin de son corps, de tout faire pour le maintenir en bonne santé par une nutrition saine et équilibrée, un bon sommeil, de l’exercice physique.

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